HAUTS

Dès les premières minutes du match, il a su créer la panique dans la défense du Bayern. Il obtient le carton jaune d’Alphonso Davies dès la 9e minute, qui déstabilise tout le flanc gauche bavarois et lui permet d’ouvrir le score d’une frappe délicieuse et délicate (12e). La plupart des offensives d’Arsenal sont d’ailleurs passées par son côté. Plus discret en deuxième période à l’image de son équipe, il aurait pu obtenir un pénalty à la dernière minute.

Combien de fois a-t-il relancé depuis son camp avec succès ? Lorsque le Bayern souffrait, ce sont ses prises de balles qui permettaient de sortir de la pression anglaise. C’est lui, sur l’égalisation de Gnabry, qui récupère le ballon. C’est son rush qui amène le penalty d’Harry Kane qui permet au Bayern de mener. Malgré quelques passes ratées, son efficacité offensive est la principale raison du match nul du Bayern.

flops

Défensivement, il a participé à cadenasser le jeu d’Arsenal mais n’est pas irréprochable sur le premier but. Il a raté ses dégagements, sa frappe et n’a pas su se montrer sur les transitions offensives. Face à la prestation de son coéquipier du milieu Leon Goretzka, plus incisif, l’Autrichien rend une pâle copie.

Alors que son partenaire de charnière Gabriel s’est principalement occupé d’Harry Kane, le défenseur français a eu beaucoup de mal face aux nombreux contres adverses. La rapidité de Gnabry et Sané n’a rien d’évident à défendre, mais jamais les Gunners n’ont été sereins sur ces phases de jeu. De plus, il déséquilibre Leroy Sané dans sa surface, une faute évitable qui a permis au Bayern de mener dans le match et de continuer son plan de jeu défensif.