«Une grosse dépression barre la route pour rejoindre Brest. 40 nœuds de vent établis, des rafales au-delà des 50, et une mer de 8 à 9 mètres… Nous avons patienté et espéré des améliorations mais ce n’est pas le cas. Il est hors de question de prendre le moindre risque et d’autant plus en considérant l’avance que nous avons sur nos concurrents», indiquait Benjamin Schwartz, l’un des routeurs du Gitana Team, au site de l’Arkéa Ultim Challenge.

Charles Caudrelier a donc fait, ce mercredi, le choix d’une escale technique. À l’abri aux Açores, sous le vent de l’île de Faial, à Horta, comme le règlement l’y autorise (début février, Charles Caudrelier avait dû mettre sa course sur pause durant 48 heures au beau milieu du Pacifique pour laisser passer une violente tempête en route vers le cap Horn, rappelle le site).

Le solide leader de la course autour du monde en solitaire sur les géants des mers (2177 milles d’avance sur Thomas Coville et 3130 milles d’avance sur Armel Le Cléac’h au pointage de 6h, ce mercredi, après 44 jours de course) sera rejoint dans la matinée par quelques membres de son équipe technique pour l’aider lors de cette escale.

Une fois les 24 heures réglementaires d’escale technique passées, le Maxi Edmond de Rothschild, à 1.200 milles de l’arrivée à Brest, devrait reprendre la mer.