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Le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan a adopté un ton inquiétant vendredi en parlant des efforts visant à ramener l’Iran en conformité avec un accord nucléaire de 2015 en disant: « Ça ne va pas bien. »
« Nous n’avons pas encore de chemin vers le JCPOA », a-t-il déclaré, faisant référence au Plan d’action global conjoint.
BIDEN A DIT À L’ÉQUIPE DE « SE PRÉPARER » À L’ÉCHEC DES NÉGOCIATIONS NUCLÉAIRES AVEC L’IRAN: PSAKI
Le président Hassan Rouhani, deuxième à droite, écoute le chef de l’Organisation iranienne de l’Énergie atomique Ali Akbar Salehi lors de la visite d’une exposition sur les nouvelles réalisations nucléaires de l’Iran à Téhéran, en Iran, en avril.
Sullivan a déclaré qu’il y avait eu « quelques progrès » ces derniers jours, mais ne semblait pas espérer qu’une résolution concrète serait trouvée après des mois de pourparlers indirects avec Téhéran.
Le président Biden a fait de son administration une priorité absolue de ramener l’Iran à la table des négociations et de réintégrer le JCPOA, qui s’est effondré après que l’administration Trump a retiré les États-Unis de l’accord en 2018.
Alors que les alliés européens ont averti que cette décision pourrait affaiblir l’accord nucléaire, l’administration Trump a maintenu que son retrait n’annulait pas la part de l’Iran dans le marché.
Mais à la fin du mandat de Trump, l’Iran a commencé à bloquer l’accès aux inspections internationales de ses installations nucléaires et a continué à développer ses capacités nucléaires.
« Depuis que nous nous sommes éloignés d’un accord qui avait fondamentalement mis un couvercle sur le programme nucléaire iranien, ils ont fait avancer ce programme », a déclaré Sullivan vendredi, lors d’un événement organisé par le Council on Foreign Relations.
L’élection du président anti-occidental Ebrahim Raisi en juin n’a fait que contrecarrer davantage les efforts occidentaux pour négocier avec Téhéran, et l’Iran a interrompu à plusieurs reprises les pourparlers avec les autres signataires du JCPOA.
Le président iranien Ebrahim Raisi s’adresse au Parlement lors d’une session de vote de confiance pour le ministre de l’Éducation, à Téhéran, en Iran. (AP Photo/Vahid Salemi)
L’IRAN S’IMMISCE DANS LES NÉGOCIATIONS SUR L’ACCORD NUCLÉAIRE, CONTREDISANT LE DIPLOMATE DE L’UE
Jeudi, le négociateur en chef de l’Iran, Ali Bagheri Kani, a déclaré que de « bons progrès » avaient été réalisés mais que les pourparlers allaient « s’interrompre [pendant] quelques jours. »
Les responsables de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis ont averti à plusieurs reprises au cours des dernières semaines que le temps de négocier était compté.
L’Iran a refusé d’engager des pourparlers directs avec les États-Unis concernant le JCPOA et a suggéré qu’il ne reprendrait pas les accords de traité tant que les États-Unis n’auront pas révoqué les sanctions, ce que l’administration Biden a jusqu’à présent rejeté compte tenu du développement nucléaire de l’Iran.
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« Remettre ce programme dans une boîte grâce à un retour à la conformité mutuelle avec le JCPOA s’est avéré plus difficile au cours de cette année que nous aurions aimé le voir », a déclaré Sullivan. « Et nous payons les salaires de la décision désastreuse de quitter l’accord en 2018.
« Je ne vais pas encercler une date sur le calendrier la semaine prochaine ou le mois prochain, mais je dirai qu’à mesure qu’ils continuent de faire avancer leur programme, cela met en péril la viabilité fondamentale du JCPOA au fil du temps », a-t-il ajouté.
