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Le secrétaire général de l’OTAN a rejeté toute option visant à établir des alliances de « deuxième classe » avant la réunion avec la Russie la semaine prochaine alors que le Kremlin poursuit son agression militaire le long de la frontière ukrainienne.
Jens Stoltenberg a clairement indiqué vendredi lors d’une vidéoconférence que la Russie ne devrait pas avoir son mot à dire sur les pays autorisés à rejoindre le bloc occidental.
LES MINISTRES DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE L’OTAN DISCUTENT DE L’ACCUMULATION DE LA RUSSIE AUTOUR DE L’UKRAINE
Le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’adresse à la presse avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN. (AP Photo / Olivier Matthys)
« Nous ne pouvons pas nous retrouver dans une situation où nous avons une sorte de membres de l’OTAN de seconde classe; où l’OTAN en tant qu’alliance n’est pas autorisée à les protéger de la même manière que nous protégeons les autres alliés », a déclaré Stoltenberg.
Ses commentaires interviennent avant les réunions des États-Unis et de l’OTAN avec le Kremlin la semaine prochaine pour tenter d’atténuer les tensions qui ont atteint un point d’ébullition inédit depuis la guerre froide.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré en décembre qu’il cherchait des garanties de la part de l’Occident que l’OTAN ne poursuivrait pas son expansion dans l’ancien État soviétique d’Ukraine.
Poutine a utilisé l’excuse d’une prétendue menace OTAN-Ukraine pour justifier son renforcement d’environ 100 000 soldats le long de la frontière de ses voisins ces dernières semaines.
Les troupes russes participent à des exercices sur le champ de tir de Kadamovskiy dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, mardi, déc. 14, 2021. (AP)
Bien que l’Ukraine ne soit pas un pays membre de l’OTAN, elle reste un allié de l’OTAN et a pris des mesures au cours de la dernière décennie pour se positionner en vue de devenir membre de l’alliance des 30 États.
BIDEN ET POUTINE S’EXPRIMERONT PAR TÉLÉPHONE JEUDI, QUELQUES SEMAINES APRÈS UN APPEL VIDÉO
Mais Poutine affirme que l’expansion de l’OTAN vers l’est constitue une menace pour la sécurité de la Russie car « des bases et des systèmes d’armes de frappe » pourraient être placés en Ukraine.
Les États-Unis et l’OTAN ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils ne seraient pas contraints de prendre une décision par l’ultimatum apparent de Poutine.
« Ils veulent nous entraîner dans un débat sur l’OTAN plutôt que de se concentrer sur la question en cours, à savoir leur agression envers l’Ukraine », a déclaré vendredi le secrétaire d’État Antony Blinken à la presse. « Nous ne serons pas détournés de cette question. »
» L’OTAN n’a jamais promis de ne pas admettre de nouveaux membres ; elle ne pouvait pas et ne voulait pas « , a-t-il affirmé.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken assiste à la première session de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN à Riga, en Lettonie, le 30 novembre 2021. (Photo de GINTS IVUSKANS /AFP via)
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L’administration Biden et ses alliés de l’OTAN soutiennent que le meilleur moyen d’apaiser les tensions à la frontière ukrainienne est la diplomatie avec la Russie.
Les États-Unis rencontreront leurs homologues russes le 1er janvier. 10 à Genève avant que l’OTAN et la Russie ne se rencontrent à Bruxelles le 12.
L’Associated Press a contribué à ce rapport.
