«Le gouvernement Borne est condamné». Voilà ce qu’a déclaré le député Modem, Richard Ramos, au quotidien L’Est Républicain . Cette annonce étonnante intervient au lendemain du recours au 49.3 par la première ministre Élisabeth Borne.

Ainsi, les demandes pressantes de démission ne viennent plus seulement des oppositions LFI ou RN, mais aussi du parti centriste Modem. Le Mouvement démocrate est même partie prenante de la coalition présidentielle à l’Assemblée et compte près de quatre ministres au sein du gouvernement. Cette annonce fait donc figure d’exception.

«La séquence qui suit ne sera positive que s’il y a, demain, un nouveau gouvernement d’écoute nationale», a souligné l’élu du Loiret. «La seule question qui compte c’est : qui sera en capacité de remanier avec le peuple français ?», a-t-il poursuivi.

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«Il faut un gouvernement qui rebatte les cartes, avec des ministres capables d’écouter le peuple français et pas une bande d’arrogants qui expliquent aux Français pourquoi ils sont idiots et pourquoi, eux, ils ont raison, ce qui est actuellement le cas avec un chef à plumes nommé Olivier Véran », a fustigé Richard Ramos. Souvent qualifié d’«électron libre», l’élu avait déjà affirmé qu’il était opposé à la réforme.

Cette déclaration intervient à quelques jours des votes des motions de censure déposées par le Rassemblement National et par le groupe Liot. Si l’une d’entre elles était adoptée, elle ferait tomber le gouvernement.