Une action symbolique. Concomitamment à l’annonce d’un accord de libération de 50 premiers otages par le Hamas, notamment des femmes et des enfants, quelque 260 parlementaires français ont participé mercredi au lancement de l’opération «1 otage, 1 parlementaire». Chacun muni d’une photo d’un captif retenu par l’organisation terroriste, ils se sont réunis à la mi-journée devant les trois chambres concernées : Assemblée nationale, Sénat et Parlement européen.
Désormais, les élus participants publieront régulièrement sur les réseaux sociaux la photo des otages, jusqu’à leur libération. Objectif de la démarche : «Lutter contre l’oubli et humaniser les otages», explique Mathieu Lefèvre. Président Renaissance du groupe d’amitié France-Israël du Palais Bourbon, le député du Val-de-Marne est à l’origine de cette initiative, avec sa collègue macroniste Caroline Yadan.
Si l’opération se veut «transpartisane», les élus du Rassemblement national et La France Insoumise en ont toutefois été volontairement exclus. Quant à leurs collègues écologistes (EELV) et communistes (PCF), ils n’auraient pas répondu à l’invitation qui leur aurait été lancée par les organisateurs.