La chanteuse irlandaise Sinead O’Connor, décédée en juillet à 56 ans, est morte de «causes naturelles», selon les conclusions de l’enquête judiciaire rendues publiques mardi 9 janvier à Londres.

La chanteuse, devenue une star mondiale avec son tube Nothing Compares 2 U en 1990, avait été retrouvée inanimée par la police le 26 juillet à son domicile dans le sud-est de Londres. Dans un communiqué, le tribunal de Southwark, dans le sud de Londres, en charge de l’enquête sur son décès, «confirme que Mme O’Connor est décédée de causes naturelles». Après la mort de la chanteuse, la police avait déclaré que son décès n’était «pas considéré comme suspect».

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Sa mort avait suscité une avalanche d’hommages en Irlande et dans le monde. Elle a été enterrée au sud de Dublin, après une procession funéraire le long du front de mer à Bray, une petite ville au sud de Dublin où elle a vécu pendant 15 ans.

Outre sa musique, la chanteuse était connue pour son combat contre les abus sexuels dans l’Église catholique, qu’elle accusait de ne pas avoir suffisamment protégé les enfants. Elle avait notamment déchiré en 1992 une image du pape Jean Paul II à la télévision aux États-Unis, une scène dont les images avaient fait le tour du monde.

Ces dernières années, Sinead O’Connor s’épanchait sur les réseaux sociaux, menaçant ses anciens associés de poursuites judiciaires, décrivant ses problèmes de santé physiques et mentaux, partageant ses pensées suicidaires et ses relations compliquées avec sa famille. Selon ses agents, elle terminait avant sa mort un nouvel album, préparait une tournée et avait pour projet de porter à l’écran son autobiographie, Rememberings, sortie en 2021.

Un concert en hommage à Sinéad O’Connor et Shane MacGowan, intitulé Sinéad