Plus de «Lose Yourself» pour Vivek Ramaswamy, le rival de Donald Trump aux primaires. Le 12 août, à l’occasion d’un meeting à l’Iowa State Fair, le candidat républicain à la présidentielle 2024 avait décidé de rapper sur le célèbre morceau d’Eminem. Si la vidéo a fait le buzz sur les réseaux sociaux, elle n’a pas plu au principal concerné. Le rappeur de 50 ans s’est d’ailleurs empressé d’interdire à Vivek Ramaswamy d’utiliser sa musique lors de sa campagne.

Eminem a fait sa requête à Broadcast Music Incorporated (BMI), l’organisation américaine de collecte des droits d’auteur pour les écrivains, compositeurs et producteurs de chansons. La lettre, datée du 23 août et relayée par le Daily Mail , s’adresse directement à l’avocat de la campagne présidentielle. Elle explique que le label a reçu «des communications de Marshall B. Mathers III, professionnellement connu sous le nom d’Eminem, s’opposant à l’utilisation de ses compositions musicales par la campagne Vivek Ramaswamy». L’accord est «à effet immédiat».

Désormais, l’usage des œuvres d’Eminem par le candidat sera considéré comme «une violation substantielle de l’accord pour laquelle BMI se réserve tous les droits et recours à cet égard».

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Ce n’est pas la première fois que des artistes refusent que des représentants politiques utilisent leurs œuvres. En 2018, Rihanna s’est révoltée sur Twitter après que Donald Trump eut utilisé son titre Don’t stop the music lors d’un déplacement pendant sa campagne de mi-mandat. Deux ans plus tard, les Rolling Stones iront jusqu’à menacer de poursuivre en justice le président républicain s’il continuait d’utiliser leur titre You Can’t Always Get What You Want dans ses meetings.