Le président du comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) de Paris 2024, Tony Estanguet, a expliqué mardi à l’AFP qu’il fallait «tirer les enseignements» du fiasco au Stade de France mais a assuré que tout le monde serait «prêt» dans deux ans.

«Quand il y a un évènement comme cela s’est passé samedi, forcément cela interpelle et il faut qu’on en tire tous les enseignements. On sera très à l’écoute de tout ce qui a été analysé», a réagi Tony Estanguet, interrogé par l’AFP.

«On sera prêt», a-t-il assuré. «Il faut aussi garder son sang-froid, on a un dispositif qui est adapté pour les Jeux», a-t-il assuré. «La sécurité est au cœur de nos priorités depuis plusieurs années», a-t-il expliqué, citant le protocole de sécurité début 2021 et les multiples réunions qui se tiennent sur le sujet avec l’Etat notamment.

«On travaille pour que d’ici 2024, les meilleures conditions d’accueil et de sécurité soient mises en place collectivement», a-t-il insisté.

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«Il faut reconnaître qu’il y a une expertise dans ce pays et il faut que les acteurs qui ont cette expertise soient associés à ce dispositif», a-t-il insisté, et cette expertise ne doit pas «pas être remise en cause» par les incidents de samedi alors que la France organise régulièrement des grands évènements.

Interrogé sur le fait de savoir si le fiasco était de nature à réévaluer notamment la cérémonie d’ouverture inédite sur la Seine – qui suscite des craintes du point de vue de sa sécurisation – Tony Estanguet a répondu : «Non, on a fixé un niveau d’ambition au regard de nos capacités».

S’agissant de la billetterie pour les JO (13,4 millions de billets), elle «est 100% entièrement digitale, avec une seule plateforme d’achat au niveau mondial».

Il s’est par ailleurs dit au nom du Cojo «touché, attristé» par ce qui s’est passé samedi soir au Stade de France. «Cela ternit tout ce qu’on aime dans le sport (…) c’est vraiment regrettable», a-t-il encore ajouté.