«Repose en paix champion, mon soutien à la famille et proches» Le message est signé Fabio Quartararo sur les réseaux sociaux, vendredi, après l’annonce du décès de Mathis Bellon qui rêvait de marcher sur les traces du champion du monde français de MotoGP.

Comme le Niçois, le monde de la moto a été bouleversé par la disparition du jeune pilote français, seulement huit ans, quelques jours après avoir été victime d’un accident lors d’une course du Championnat italien de vitesse, vendredi dernier. Après avoir chuté, le garçon avait été percuté par deux motos dans son sillage. Mathis Bellon avait été hospitalisé en Italie, dans un état très grave, puis rapatrié à Montpellier. Dans le coma, victime de plusieurs arrêts cardiaques, il est finalement décédé jeudi, a annoncé le Huffington Post.

«Il a été très fort, surtout il a tenu hier pour l’anniversaire de sa petite sœur qui a eu 3 ans. (…) Il était si beau et surtout, le don de ses organes a pu sauver cinq vies. C’était un grand champion jusqu’à la fin», a confié son parrain, Samuel Bellon, au Quotidien de la Réunion, avant d’ajouter. « C’est la faute de personne. C’était la volonté du petit de faire de la course. On vit pour nos enfants mais on ne peut pas décider de tout ».

Mathis Bellon, originaire de la Réunion, était un grand espoir de la moto tricolore. Il était arrivé en métropole au printemps dernier, nous apprend l’AMSL Fréjus, l’école de pilotage qui l’avait pris en charge. «ll était une promesse de ce sport. Serait peut-être devenu une légende, tel un Sarron, un Gimbert, un De Puniet, un Quartararo, un Zarco pour ne citer que les pilotes français», ajoute le club. «Il était le pilote le plus rapide» que ses entraîneurs n’aient jamais vu, a précisé son parrain.

Les hommages se sont succédé pour saluer la mémoire du jeune pilote. « Tu vas nous manquer Mathis