Eddie Jones serait «certainement intéressé» par un poste d’entraîneur au Japon mais n’a pas encore reçu d’offre, ont indiqué mercredi les médias japonais citant l’ancien sélectionneur de l’Angleterre et de l’Australie.
L’Australien de 63 ans a été fortement associé à un retour à la tête de l’équipe qu’il a dirigée de 2012 à 2015, une semaine après avoir démissionné de son poste de sélectionneur des Wallabies à la suite d’un passage désastreux de dix mois à la tête de l’équipe, conclu par une élimination inédite du Mondial en France dès la phase de poules.
«Il n’y a pas eu d’offre, soyons clairs», a déclaré Jones, selon l’agence Kyodo News et d’autres médias nippons.
«S’ils venaient me voir et me demandaient si cela m’intéresserait de les entraîner, je serais certainement intéressé», a-t-il toutefois assuré.
La femme de Jones est japonaise et vit dans le pays alors que sa mère est américano-nippone.
Jones figurerait en tête d’une liste de candidats de la Fédération japonaise de rugby à XV (JRFU) qui comprend également le Sud-Africain Frans Ludeke, qui a mené les Kubota Spears jusqu’au titre de champion du Japon la saison dernière.
Ludeke devrait être auditionné ce mois-ci pour le poste, que l’ancien sélectionneur Jamie Joseph a quitté après l’élimination du Japon au premier tour de la Coupe du monde.
Les médias australiens ont rapporté que Jones avait eu un entretien en ligne avec la JRFU alors qu’il entraînait les Wallabies lors de la Coupe du monde, ce qu’il a vigoureusement démenti.
«Le Japon ne peut pas rester là où il est, car s’il reste là où il est, il va commencer à régresser», a déclaré Jones à des journalistes à Yokohama.