Le jury du Prix Jean-Giono s’est réuni chez Maceo (Paris Ie), avant une remise chez Drouant la semaine prochaine, là même où le Goncourt et le Renaudot avaient été proclamés le 7 novembre. Résultat? Gaspard Koenig s’est vu décerner la récompense littéraire et un chèque de 10.000 €. On peut parler d’une consolation pour l’auteur de Humus (L’Observatoire) qui était en finale pour le Goncourt et le Renaudot, et figurait sur les listes de presque tous les prix d’automne de cette année.

C’est l’un des titres phares de cette rentrée littéraire. «Je n’imaginais pas me laisser emporter, un jour, par un grand roman sur les vers de terre. Si c’est le talent d’un écrivain que de nous surprendre, Gaspard Koenig, en près de 400 pages, m’a fait découvrir un monde nouveau : une saga tournant autour du lombric et de son rôle central dans la régénération des sols. Et s’il nous entraîne avec aisance au plus profond de l’“humus” -qui est la racine de l’“humain” -, c’est en nous racontant une histoire captivante», écrivait notre collaborateur Benoît Duteurtre dans Le Figaro littéraire du 7 septembre.