Après avoir été démis de ses fonctions, Sam Altman, l’ex-dirigeant d’OpenAI, la société qui a lancé la plateforme ChatGPT, a reçu un message de soutien du ministre délégué chargé du Numérique. Jean-Noël Barrot a réagi à l’éviction du jeune homme d’affaires américain en déclarant samedi sur X (ex-Twitter) que «Sam Altman, son équipe et leurs talents sont les bienvenus, s’ils le souhaitent, en France où nous accélérons pour mettre l’intelligence artificielle au service du bien commun.»
Fin février, le ministre délégué chargé du Numérique avait déclaré que la France était capable de produire du contenu, dans le domaine de l’intelligence artificielle dite «générative», en «veillant à ce que la langue et la culture françaises soient prises en compte».
Malgré leur succès, ChatGPT et les autres interfaces capables de produire textes, images et sons sur simple requête suscitent aussi de fortes inquiétudes au sujet des dangers pour la démocratie (désinformation massive) ou l’emploi (professions remplacées), notamment. «Nous espérons vraiment que ces outils vont être adoptés par les créateurs et qu’ils vont les aider», a déclaré Sam Altman cette semaine, à propos des artistes en colère contre les applications d’OpenAI. «Bien sûr, il va falloir trouver un modèle économique qui fonctionne», a-t-il reconnu. «Et nous allons avoir besoin de permettre aux gens de décider s’ils veulent en être ou non».