Les défaites s’entassent mais l’effet de mode Wembanyama ne faiblit pas. Dimanche, après une 12e défaite (132-120) consécutive (14 au total, pour 3 victoires) contre Denver, Victor Wembanyama qui avait signé une feuille de statistiques solides (22 points à 7/17 au tir, dont 2/5 à 3 points ; 11 rebonds ; 2 passes décisives ; 6 interceptions et 4 contres en 25 minutes) a vu sa prestation saluée par Nikola Jokic (auteur de 39 points) : «Il joue dur et n’abandonne pas. Il fait des erreurs, ce qui est normal. Je pense que l’attention médiatique dont il fait l’objet n’aide pas. Mais il s’y habituera car il a 19 ans. Il va changer le jeu, à 100 %. Il est déjà sur cette voie. Donc asseyez-vous, et profitez du spectacle.»
Jokic, comme d’autres, a dû s’armer de patience avant de s’inscrire comme un joueur dominant couronné de succès en NBA.
Après 17 matches, Victor Wembanyama le phénomène français compile 19,2 points de moyenne (il figure dans le Top 50 des meilleurs marqueurs de la Ligue, 49e) accompagnés de 9,5 rebonds ; 2,6 passes décisives ; 2,6 contres et 1,3 interception.
Ascension parrallèle, l’autre étoile montante de la NBA, l’Américain Chet Holmgren (Oklahoma City), également candidat au titre de «Rookie of the year», n’a pas raté ses débuts (18,1 points de moyenne avec 43,8% de réussite à 3 points ; 8,4 rebonds). OKC (2e à l’Ouest), compte 11 victoires (5 défaites). Le match à distance va se poursuivre.
Suivi, attendu, Wembanyama apprend, s’endurcit. Sans s’inquiéter de la spirale de défaites qui colle les Spurs à la dernière place de la Conférence Ouest. Wembanyama reste un joueur à part. «Je ne vois personne comme lui en NBA», avait début novembre assuré Kevin Durant (Phoenix).