Fin de la polémique ? Le président polynésien a annoncé dimanche à Tahiti (lundi à Paris) que l’épreuve de surf des Jeux olympiques 2024 allait pouvoir être maintenue sur le site de Teahupo’o, depuis des mois au coeur de tensions entre les autorités, les organisateurs des JO et les populations locales.
«La solution qu’on a réussi à faire adopter ce soir permet que les JO se tiennent ici et que la WSL (World Surf League) maintienne une étape annuelle du tour mondial», s’est réjoui Moetai Brotherson auprès de l’AFP à l’issue d’une réunion avec les associations environnementales.
Le remplacement d’une tour en bois par une structure en aluminium pour les juges est source de crispations depuis des mois. Lors d’essais techniques le 1er décembre, une barge prévue pour l’installation de cette nouvelle tour a brisé du corail, poussant le gouvernement polynésien à mettre en pause les travaux.
Mais Moetai Brotherson a présenté dimanche un calendrier de travaux qui doit aboutir à une tour fonctionnelle le 13 mai, quelques jours avant l’étape du tour mondial de la WSL. Cette compétition fera figure de test avant l’épreuve des Jeux Olympiques de juillet. Le président polynésien s’est réjoui d’avoir obtenu le soutien «unanime de tous les maires, de la fédération de surf et même des associations, à part une, et d’un surfeur, qui pense représenter la communauté des surfeurs».
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