«Laissez-moi me reposer avec la politique, s’il vous plaît. Je ne veux pas parler de politique aujourd’hui. J’ai fait toutes mes déclarations, vous les avez», a glissé avec le sourire mais aussi une pointe de lassitude la numéro deux mondiale Aryna Sabalenka en conférence de presse. Ramenée sans cesse à la guerre en Ukraine, la lauréate de l’Open d’Australie peine à faire oublier ses marques passées de soutien à l’autoritaire chef de l’État bélarusse Alexandre Loukachenko. Dans un échange tendu, une journaliste ukrainienne lui avait demandé de justifier ses liens avec Alexandre Loukachenko à l’issue du premier tour. La Biélorusse ne s’était pas présentée en conférence de presse lors de victoires du 2e et 3e tour : «Je me suis sentie mal émotionnellement après une conférence de presse. Comme je l’ai dit, je n’ai pas pu dormir. La seule chose que je peux faire bien dans cette vie, c’est jouer au tennis. Donc j’essaye de me concentrer sur les choses qui sont dans mon contrôle, et les choses que j’arrive à faire. Il n’y a eu aucun moment où je me suis dit : je ne veux pas jouer au tennis. Cela a été 2 semaines formidables, avec certains défis émotionnels. Et je vais en ressortir encore plus forte». «Je ne soutiens pas la guerre, ce qui veut dire que je ne soutiens pas Loukachenko en ce moment», avait affirmé ensuite la Bélarusse, après sa qualification pour les demi-finales.
Roland-Garros 2023 : «Je ne veux pas parler de politique aujourd'hui», glisse la Biélorusse Sabalenka
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