Son nom est sur toutes les lèvres ou presque depuis mardi soir en Espagne. Avec un doublé contre Getafe lors de la 18e journée de Liga mardi soir (3-3), Antoine Griezmann a égalé Luis Aragones, meilleur buteur de l’histoire de l’Atlético de Madrid avec 173 réalisations. «D’une légende à une légende», écrit le quotidien AS , estimant que Griezmann a entièrement mérité sa comparaison avec l’ancien milieu offensif espagnol décédé le 1er février 2014 (75 ans), six mois avant les premiers pas de Griezmann chez les Colchoneros.

«Comme d’habitude, Griezmann est apparu quand son équipe avait le plus besoin de lui» contre Getafe, souligne AS, qui le décrit comme un «leader d’équipe, le meilleur joueur de Liga la saison dernière et d’une polyvalence exceptionnelle». Sur sa Une, le journal Marca évoque un «Griezmann historique à la saveur aigre-douce», en référence au résultat de l’Atlético sur lequel le Français insistait après le match, évitant toujours de tirer la couverture à lui.

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Qu’à cela ne tienne, le vice-capitaine de l’équipe de France est «une légende» pour Marca , «éternel» pour AS, «entré dans l’histoire de l’Atlético» pour le quotidien catalan Sport , qui regrette de ne pas avoir vu le même Griezmann au FC Barcelone (2019-2021).

Cette parenthèse blaugrana, qui avait ulcéré les supporters madrilènes, il ne faut surtout pas l’ignorer selon Mundo Deportivo . C’est ce qui nous offre aujourd’hui «un passionnant récit de rédemption». L’histoire de Griezmann, né et formé à Mâcon (Saône-et-Loire ), «illustre tout ce qu’il y a de bien dans le monde du football. La passion pour un club, un travail silencieux, un talent footballistique et un lien avec les supporters», énumère Mundo Deportivo, qui voit en le champion du monde 2018 «une légende vivante».