Au lendemain, de la victoire de Cannone dans le tournoi individuel, les deux frondeurs, en conflit avec leur ex-manager général démissionnaire Hugues Obry, se sont imposés dans la capitale géorgienne, avec le concours de Paul Allègre, en finale face aux Tchèques 45-34.
Est-ce le signe que les remous du conflit Obry sont terminés ? Devant les caméras, les sourires ont fait leur retour dans la délégation française, y compris chez les trois contestataires, Cannone, Borel et Alexandre Bardenet, demi-finaliste la veille contre l’Italie.
«On va droit dans le mur», avait lancé la semaine passée le champion olympique de Tokyo Cannone dans les colonnes de L’Equipe, aux côtés des deux autres.
En demi-finale, Yannick Borel, relayeur finisseur, s’était montré imperturbable pour conclure le match face aux Italiens (45-43), lors duquel Luidgi Midelton complétait le trio français.
Malgré des mois agités, l’épée masculine, arme forte de l’escrime française, s’avance donc vers ses Jeux de Paris-2024 en favorite après sa médaille d’argent aux Mondiaux de Milan l’été dernier et son titre un an plus tôt au Caire.