Le calme n’est toujours pas pleinement revenu en Nouvelle-Calédonie, où des nuits de violences se succèdent depuis une semaine. Ce, alors que l’Assemblée nationale a donné son feu vert mercredi au projet de loi constitutionnel qui prévoit d’élargir le corps électoral dans l’archipel. Une réforme électorale contestée, déjà adoptée au Sénat, qui doit être validée « avant la fin juin » au Congrès, réunissant députés et sénateurs.

Trop tôt pour la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a plaidé vendredi pour « reculer la date » de la convocation du Congrès, lors d’une réunion de crise à Matignon. Une demande partagée par plusieurs parlementaires, dont le président Renaissance de la commission des lois au Palais Bourbon, Sacha Houlié, et le patron des sénateurs centristes, Hervé Marseille. Le président des députés LR, Olivier Marleix, s’y est quant à lui opposé « pour ne pas donner le sentiment que les émeutiers gagnent. »