HAUTS
En première période, Bakwa a essayé de créer des décalages avec son partenaire Guilbert, dont les centres ont failli faire mouche. En seconde, il n’a cessé d’essayer de trouver des espaces pour permettre aux Strasbourgeois de marquer de nouveau. C’est son coup franc qui est déposé dans la surface sur la tête de Sylla (50’), le but qui a permis aux Alsaciens de prendre l’avantage face à Reims et finalement de l’emporter (3-1). Remplacé par Deminguet à la 85e.
Au-delà du penalty qu’il transforme à la 44e, Kevin Gameiro a énormément pesé sur la défense adverse. Il a beaucoup servi d’appui-remise pour ses partenaires comme Sissoko en première période. S’il n’a pas été trouvé sur des appels pourtant tranchant, il a transmis des balles judicieuses à Delaine (55’) et Perrin (82’) qui aurait pu terminer au fond. Lui-même pourrait compter un but de plus sur un ballon qui lui est revenu au point de penalty (57’).
flops
Il correspond d’une certaine façon au «suicide collectif» dont parle Will Still à la fin du match. Alors que son équipe avait le match en main, il a causé un pénalty sur Sebas qui cherchait volontairement le contact. Il n’a pas trouvé les bons espaces pour défendre sur les vagues strasbourgeoises en seconde période et sur le troisième but, on le sent à peine concerné par la perte de balle.
Entré pour pallier la blessure d’Atangana à la 23e minute, l’Ivoirien de 18 ans n’a passé que 30 minutes sur la pelouse de la Meinau. Un premier carton inutile pour un accrochage avec Sissoko lui coute le rouge lorsqu’il empêche Andrey Santos de lancer un contre, sur un ballon qu’il a lui-même perdu. Son équipe n’a alors plus existé en deuxième période et a, sans surprise, concédé deux nouveaux buts.