Près de la moitié de la Chambre haute (170 sièges sur 348) est renouvelée ce dimanche lors des élections sénatoriales, seule échéance nationale – sauf en cas de dissolution d’ici-là – avant les élections européennes de juin 2024 et les municipales de 2026. 79.000 grands électeurs sont appelés aux urnes dimanche pour ce scrutin indirect. Un scrutin sans grand suspense pour remanier un Sénat dominé par une majorité de la droite et le centre, peu inquiétée par un camp présidentiel dispersé.
Dans le détail, le scrutin concerne 38 départements métropolitains – ceux compris entre l’Indre-et-Loire et les Pyrénées-Orientales et les huit départements d’Île-de-France -, six territoires d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Mayotte, La Réunion, Nouvelle-Calédonie et Saint-Pierre-et-Miquelon), ainsi que douze sièges pour les Français établis hors de France. Les 178 autres seront remis en jeu en 2026.