Petite-fille et fille d’Arméniens, Hélène Ségara s’est exprimé ce dimanche matin auprès de nos confrères de RTL , sur la situation du Haut-Karabakh arménien.

Des propos dénués d’acrimonie, soulignant même l’aspiration d’une partie du peuple azéri à ne pas sombrer dans la guerre :«Il y a beaucoup de situations politiques qui s’enveniment à cause de quelques hommes. La plupart des gens souhaitent la paix», a déclaré en préambule la chanteuse.

Avant d’ajouter, dépitée: « On se sent impuissant en fait. Des Arméniens m’écrivent ne me disant “Madame Ségara faites de quelque chose ”. Mais qu’est-ce que je peux faire, moi. Je peux m’asseoir à une table avec un Azéri et lui dire “est-ce qu’on est des ennemis”. Et je pense que quand quelqu’un est face à vous, s’il n’y a pas la politique, on n’est pas des ennemis. On est des frères».

«Je sais qu’il y a des Arméniens qui souffrent et je sais aussi qu’il y a des personnes du camp d’en face qui n’ont pas envie de ça. J’en suis certaine», enchérit Hélène Ségara, avant d’estimer que ce sont «ces gens-là qui pourraient faire bouger les choses.»

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Le 19 septembre, l’Azerbaïdjan a lancé une offensive dans le Haut-Karabakh arménien. À l’issue de cette attaque intensive des troupes de Bakou, les forces arméniennes ont déposé les armes. Depuis, Plus de 100.000 réfugiés ont fui en Arménie. En quelques jours, plus de 80% des 120.000 habitants officiels ont donc quitté leur foyer par peur des représailles en brûlant leurs effets personnels avant de s’engager dans la colonne des réfugiés.