L’activité liée à la bronchiolite chez les enfants de moins de deux ans continue sa hausse, selon les derniers chiffres de Santé publique France (SpF). Quatre régions de la France métropolitaine et une région d’outre-mer sont ainsi placées en «phase pré-épidémique» : le Grand-Est, la Normandie, la Nouvelle-Aquitaine, les Pays-de-la-Loire ainsi que Guyane
SpF rapporte en effet qu’une augmentation de l’activité de cette maladie respiratoire «se poursuit pour l’ensemble des indicateurs de surveillance syndromique». C’est-à-dire sur les «actes médicaux SOS médecins», les «passages aux urgences» ainsi que les «hospitalisations après passages aux urgences pour bronchiolite».
Pour les 1300 enfants de moins de deux ans vus aux urgences pour une bronchiolite durant la semaine du 25 septembre au 1er octobre (semaine 39), 1157 (89%) étaient âgés de moins d’un an et 393 (30%) ont été hospitalisés. Parmi ces hospitalisations, 352 (90%) enfants étaient âgés de moins d’un an.
Les chiffres confirment un «démarrage précoce de l’activité» avancé la semaine dernière par SpF, liée à cette maladie, considérée comme la première cause de passages aux urgences pédiatriques. Toutefois, la courbe du graphique réalisé par SpF montre que le nombre de passages aux urgences de cette année 2023 reste inférieur à celles des années précédentes (2022 et 2021). Même constat pour la courbe des hospitalisations.
SpF informe également que le taux de détection du virus qui engendre la bronchiolite, appelé VRS (virus respiratoire syncytial), dans les prélèvements nasopharyngés à l’hôpital reste «très faible». Mais SpF ajoute que «d’autres virus susceptibles d’induire des bronchiolites circulent», comme des «rhinovirus».