Parmi les huit nations encore en lice dans cette Coupe du monde 2023 de rugby, les Fidji font sans doute figure de petit poucet. Reste que les hommes de Simon Raiwalu joueront crânement leur chance en quart de finale, dimanche face à l’Angleterre (17 heures).
En conférence de presse pour le dévoilement de sa composition, le sélectionneur des «Flying Fijians» a été interrogé sur le rôle de porte-drapeau des petites nations qu’endosse désormais son équipe. «Avant tout, je suis fier d’être Fidjien, mais je suis également fier de ce que l’on appelle les pays en voie de développement, qui poussent pour un rugby plus mondial, sur la façon dont on peut l’améliorer et obtenir plus d’opportunités, sur la manière de faire tomber cette barrière», a répondu Raiwalu.
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Si de nombreux observateurs ont pointé du doigt le déséquilibre criant entre les grandes et les petites nations, d’autres, comme Raiwalu, préfèrent retenir que ces équipes ont été en mesure de «pratiquer un rugby merveilleux et offrir un spectacle au monde entier». Sans doute la défaite de la semaine dernière face à une séduisante équipe du Portugal (23-24) n’est pas étrangère à ses propos…
Tous s’accorderont en revanche pour réclamer un changement de format. Favoriser l’inclusion des nations émergentes tout en assurant le spectacle et l’équité, un chantier complexe mais nécessaire en vue des prochaines éditions.