Le club de l’AS Saint-Étienne a annoncé mardi avoir déposé plainte pour «violences aggravées, destructions et dégradations» après les violences qui ont émaillé, dimanche soir, la fin du match de barrage L1-L2 perdu contre Auxerre. L’ASSE a porté plainte pour «violences aggravées, destructions et dégradations de bien public, pénétration sur l’aire de jeu portant atteinte à la sécurité des personnes et des biens et jets de projectiles présentant un danger pour la sécurité des personnes», indique le club dans un communiqué.

Dans ce contexte, le maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau a annoncé mardi son intention de travailler à un «livre blanc» de «propositions concrètes destinées à éradiquer la violence du football professionnel et amateur», une initiative à laquelle il entend associer «les instances du football, l’Association nationale des supporters, les collectivités locales et le gouvernement».

L’élu a ainsi adressé lundi un courrier appelant à une mobilisation dans ce sens à la Première ministre Élisabeth Borne, à la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera, au président de la LFP Vincent Labrune, à celui de la FFF Noël Le Graët, ainsi qu’au président de l’Association des maires de France (AMF) David Lisnard et à la présidente de France Urbaine, Johanna Rolland, maire de Nantes. «Nos stades deviennent petit à petit le lieu d’expression d’un mal-être social et sociétal profond qui fragmente la France. Nous ne pouvons rester ainsi sans réagir», avertit M. Perdriau dans un communiqué.