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Les principaux titres du Flash Fox News pour le 5 janvier

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Les autorités américaines ont placé en détention un principal suspect dans l’assassinat du président haïtien. Mario Antonio Palacios est un ressortissant colombien qui s’est enfui en Jamaïque et avait échappé à une arrestation pendant des mois.

Palacios, 43 ans, a récemment été expulsé de Jamaïque et, lors d’une escale au Panama, a accepté de se rendre aux États-Unis, selon les procureurs du Tribunal de district américain du District Sud de Floride. Il a été placé en détention et devait comparaître devant un tribunal fédéral à Miami. 

Selon la plainte pénale fédérale descellée mardi, Palacios et d’autres personnes sont entrés dans le palais présidentiel de Port-au-Prince, en Haïti, le 7 juillet 2021, dans un complot visant à tuer le président Jovenel Moise. Moise a été abattu de 12 balles et en est mort, selon une autopsie et les autorités locales. La première dame Martine Moise a également subi plusieurs coups de feu mais a survécu et a été soignée à Miami. 

Mario Antonio Palacios, qui a été arrêté et inculpé dans le cadre du complot visant à assassiner le président haïtien Jovenel Moise, comparaît devant un tribunal à Miami, en janvier 2013. 4, 2022, dans cette esquisse de salle d’audience. (Daniel Pontet /Document via REUTERS)

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Palacios faisait partie d’un groupe d’environ 20 citoyens colombiens ayant une « formation militaire » recrutés pour le plan développé par des citoyens haïtiens-américains basés en Haïti pour « extraire » le président. 

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La police porte le cercueil du président haïtien Jovenel Moise tué au début des funérailles. (AP)

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Des funérailles ont lieu pour le président haïtien Jovenel Moise tué dans sa maison familiale à Cap-Haïtien, Haïti, le 23 juillet 2021. (AP Photo / Matias Delacroix)

Ils sont arrivés en Haïti en juin et se sont entraînés pendant des semaines, avec l’aide d’un co-conspirateur anonyme qui a supervisé leur fournir du matériel et d’autres supports, ont montré des photos et des messages texte saisis sur des appareils électroniques dans le cadre de l’enquête du FBI. 

Certaines photos les montraient dans des vêtements assortis, tandis que d’autres avaient des Palacios et le reste des Colombiens équipés de gilets balistiques. Leur complot initial pour kidnapper le président a été abandonné des semaines après avoir échoué à obtenir un avion privé, selon la plainte pénale. 

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Le président Jovenel Moise s’exprime lors d’une interview à son domicile de Pétion-Ville, une banlieue de Port-au-Prince, en Haïti, le 26 février. 7, 2020. (AP Photo / Dieu Nalio Chery, Fichier)

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Des suspects de l’assassinat du président d’Haïti Jovenel Moise sont montrés aux médias, ainsi que les armes et l’équipement qu’ils auraient utilisés dans l’attaque, à Port-au-Prince, en Haïti, le jeudi 8 juillet 2021. (AP Photo/ Joseph Odelyn)

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Leon Charles, directeur général de la police haïtienne, quitte une pièce après une conférence de presse au quartier général de la police à Port-au-Prince le 14 juillet 2021. (AP Photo / Fernando Llano)

Le co-conspirateur, un double citoyen haïtien-américain, s’est rendu aux États-Unis le 28 juin 2021, pour, entre autres, fournir à d’autres une demande écrite d’assistance pour faire avancer le complot concernant le président haïtien. À ce moment-là, d’autres co-conspirateurs ont compris que le complot était passé de l’enlèvement à l’assassinat de Moise. Il est ensuite revenu de Floride le 1er juillet pour participer à l’opération. 

Le conspirateur a ensuite été arrêté par les autorités haïtiennes et reste détenu en Haïti.

Les forces de l’ordre américaines ont interviewé Palacios en octobre 2021 et il aurait déclaré aux enquêteurs que le plan initial était de « capturer » Moise à l’aéroport tout en enfilant des sweats à capuche noirs et de l’emmener en avion. Mais il a été informé le 6 juillet, un jour avant de prendre d’assaut le palais, que le nouveau plan était de tuer le président.  

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Palacios est accusé de complot pour commettre un meurtre ou un enlèvement en dehors des États-Unis et d’avoir fourni un soutien matériel entraînant la mort, sachant ou ayant l’intention que ce soutien matériel serait utilisé pour préparer ou mener à bien le complot pour tuer ou kidnapper, selon la plainte pénale.

Il risque une peine maximale d’emprisonnement à perpétuité s’il est reconnu coupable, ont déclaré les procureurs. Le FBI enquête sur l’affaire avec d’autres partenaires de l’application de la loi, y compris des enquêtes sur la sécurité intérieure.