«L’important, c’est la crédibilité de la France» et son attractivité, notamment auprès des investisseurs, a commenté le premier ministre Gabriel Attal au lendemain de la publication de communiqués des agences de notation financière Moody’s et Fitch. Vendredi, ces deux agences ont laissé inchangées, à un niveau élevé, leurs notes de crédit concernant la France et sa capacité à rembourser sa dette.
«Les investisseurs ont confiance dans notre pays», qui est «le plus attractif pour les investissements étrangers pour la quatrième année consécutive», a déclaré samedi Gabriel Attal, en faisant référence au baromètre réalisé chaque année à l’échelle européenne par le cabinet EY. «Partout dans notre pays, vous avez des projets d’investissements, notamment industriels, qui se déploient», a ajouté le chef du gouvernement en déplacement dans le département de la Manche (ouest).
«Notre pays, comme le monde entier, traverse des difficultés qui sont notamment liées à la guerre en Ukraine, mais la France s’en sort mieux que les autres d’un point de vue économique», a également vanté le Premier ministre, avant de détailler la bonne santé du marché de l’emploi. Cette solidité économique «n’est pas le fruit d’une forme de magie», mais de l’«action de ce gouvernement», selon lui.
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Dans son communiqué, Fitch a cité comme atouts de la France une économie «vaste et diversifiée», des institutions «fortes et efficaces» et «une stabilité reconnue». Mais qu’en revanche, sa note est affaiblie par les finances publiques, en particulier le niveau élevé de la dette du pays. Ni Fitch ni Moody’s ne croient au retour du déficit public de la France sous 3% du PIB en 2027, qui est une exigence européenne.