À Wimbledon,

« Je l’ai appris hier soir au dîner. En tant que compétiteur, je voulais vraiment jouer ce match. Ma première réaction a été un sentiment de déception. Toute mon énergie était concentrée sur mon match contre lui et la façon dont j’allais l’affronter tactiquement, sur les émotions que j’allais ressentir en entrant sur le court. Nous avons eu tant de grandes batailles. Ici, nous avons chacun battu l’autre une fois. Je voulais vraiment voir ce que le troisième chapitre allait donner. On veut évidemment voir un joueur comme lui, si important pour notre sport, se retirer sur blessure (…) J’espère qu’il va s’en remettre et je suis sûr que je rejouerai contre lui dans un grand tournoi Ce n’est pas la façon dont j’aurais souhaité y parvenir.»

« Je n’ai pas beaucoup dormi la nuit dernière. J’ai probablement dormi une heure, à cause de l’excitation. J’étais tellement anxieux, je me sentais déjà si nerveux, et je ne me sens pas nerveux d’habitude. J’espère que je pourrai mieux dormir ce soir Je vais prendre du thé à la camomille et me reposer (sourires). J’ai l’impression d’être juste une boule d’énergie en ce moment. Je veux juste sortir d’un entraînement, frapper des balles de tennis et juste parler. Je voudrais qu’on y soit déjà.

« Je n’ai jamais pensé. Je ne pensais pas du tout que je serais ici. J’ai l’impression que c’est le summum du tennis. Une fois que vous êtes capable de soulever un trophée du Grand Chelem, qu’est-ce qu’il y a d’autre à accomplir ? J’ai grandi à Canberra, les courts sur lesquels je me suis entraîné étaient horribles, et maintenant j’ai la chance de jouer la finale de Wimbledon. »

« Djokovic aura l’avantage dès le départ. Il peut tirer parti de son expérience. Il l’a fait tellement de fois. Une chose est certaine. Que je gagne ou que je perde, je serai content. C’est un grand accomplissement que je ne pensais pas pouvoir réaliser. »

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« Nous avons une sorte de bromance maintenant. Je pense que tout le monde sait qu’il n’y a pas eu d’amour perdu pendant un certain temps. Je pense que chaque fois que nous avons joué l’un contre l’autre, il y avait du battage autour. J’ai eu l’impression d’être le seul joueur à l’avoir défendu à l’Open d’Australie (exclusion de Djokovic non vacciné). J’ai l’impression que c’est là que le respect se gagne. Pas sur le court de tennis, mais je pense que lorsqu’une crise se produit dans la vie réelle et que quelqu’un vous défend… On s’envoie des messages sur DMs sur Instagram maintenant et tout. Plus tôt dans la semaine, il m’a dit : « J’espère te voir dimanche.

« La routine, ça compte. On a besoin de garder l’adrénaline pendant la compétition. Le côté positif c’est que je repose un peu mon corps. Je serai frais. «

« Il y a des moments où je déteste ce sport, mais il y a des moments où je pense que je suis l’une des personnes les plus compétitives que je n’ai jamais rencontrées. J’adore la compétition. Qu’il s’agisse de jouer à ma Nintendo, au basket ou à n’importe quoi.»

« Je ne pense pas que moi ou ces gars-là soient capables de les remplacer. Nous ne verrons plus jamais un compétiteur comme Rafa. Vous ne verrez plus jamais quelqu’un manier une raquette comme Roger, sans effort. Vous ne verrez probablement jamais quelqu’un qui ne fait que gagner et jouer le jeu aussi bien que Djokovic. »

« Je ne voyagerai jamais plus de quatre ou cinq moins par an. Je ne veux tout simplement pas sacrifier du temps en famille ou à la maison. Je ferai la tournée américaine, mais j’ai besoin de me ressourcer pour repartir. »