Le médicament Jemperli (nom commercial du dostarlimab), déjà disponible en France depuis octobre dans le cadre d’une procédure dite d’accès précoce, a reçu le feu vert européen pour être commercialisé, a annoncé dans un communiqué le laboratoire pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK), qui le commercialise.
Cet anticorps monoclonal s’adresse, en association avec le carboplatine et le paclitaxel (des chimiothérapies), aux femmes souffrant d’un cancer de l’endomètre avancé nouvellement diagnostiqué ou récidivant. L’endomètre est la paroi interne de l’utérus, qui est éliminée lors des règles. Ce cancer est le 4e plus fréquents en France avec plus de 8000 cas par an. Il affecte généralement les femmes après la ménopause et le pronostic est relativement bon par rapport à d’autres cancers féminins (col de l’utérus, ovaire…), mais il reste à l’origine de nombreux décès.
Cette décision a été prise sur la base d’une étude qui démontrait un effet positif du traitement sur la «survie sans progression» du cancer, c’est-à-dire la durée pendant laquelle un patient ne subit pas d’aggravation de sa maladie, mais aussi sur la «survie globale», indique GSK.