L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a assuré lundi ne pas redouter pour l’instant que la propagation du virus de la variole du singe au-delà des pays africains puisse déclencher une pandémie mondiale.

Interrogée lors d’un briefing sur l’éventualité d’une pandémie mondiale, la principale experte de la variole du singe à l’OMS, Rosamund Lewis, a répondu : « Pour le moment, nous ne sommes pas préoccupés par une pandémie mondiale ». « Il est encore possible d’arrêter cette épidémie avant qu’elle ne s’étende », a insisté Mme Lewis.

Depuis que la Grande-Bretagne a signalé pour la première fois un cas confirmé de variole du singe le 7 mai, près de 400 cas ont été signalés à l’OMS dans près d’une vingtaine de pays habituellement non touchés par ce virus. L’OMS s’est dite préoccupée par cette « situation inhabituelle », mais a réitéré qu’il n’y avait aucune raison de paniquer.

La variole du singe est liée à la variole, qui a tué des millions de personnes dans le monde chaque année avant d’être éradiquée en 1980. Toutefois la variole du singe est beaucoup moins grave et la plupart des gens se rétablissent en trois à quatre semaines. Les premiers symptômes comprennent une forte fièvre, des ganglions lymphatiques enflés et une éruption cutanée semblable à la varicelle.