Christophe Galtier (entraîneur du PSG, après la victoire 2-1 à Angers ) : «C’était important de l’emporter. On verra les résultats des autres confrontations du week-end. Mais autant on a été sérieux et efficace en première période, il y a eu un relâchement total en seconde période, comme contre Lens le week-end dernier. On n’a fait que pousser le ballon sans mettre de rythme, sans vouloir aggraver le score aussi pour permettre à d’autres joueurs de rentrer et de s’exprimer. Quand on est entraîneur, il y a de la frustration… Certes, on gagne, on est en tête du championnat, mais quand on est au PSG, on ne peut pas se permettre de ne jouer qu’une période sur deux. C’est ce qu’on a fait… Après le repos… pas grand-chose. Et Angers s’est montré dangereux sans qu’on puisse réagir. On était dans de la conservation de balle et non dans des attaques, de la percussion, du rythme. D’où ça vient ? Est-ce qu’il y a aussi un peu de fatigue et d’usure sur une longue saison, avec des joueurs à plus de 50 matches ? Peut-être… Mais c’est quand même insuffisant sur la durée du match.
(…) On en avait pourtant parlé. Est-ce que c’est le fait de mener rapidement 2-0, comme face à Lens ? On doit quand même montrer un autre visage en deuxième période. C’est vraiment insuffisant. Le titre déjà dans la poche ? Non. Il y a un écart de points conséquent. On verra comment les choses seront dimanche soir. Il reste des matches à gagner. Il y en a encore six. Je les prépare pour les gagner mais aussi et surtout qu’on montre un autre visage sur la durée de la rencontre. (sur son état d’esprit et le contexte extrasportif) Je ne suis pas sur ma propre personne mais sur l’équipe, l’importance de gagner des matches et d’aller chercher ce 11e titre (de champion de France). J’arrive à faire abstraction de tout ce qui se passe autour.»
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