Le patron du football africain, Patrice Motsepe, s’est dit vendredi confiant au sujet de la sécurité de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui débute samedi en Côte d’Ivoire, deux ans après une bousculade mortelle, au Cameroun. «Je suis satisfait des mesures appropriées qui ont été prises pour s’assurer que nous allons éviter l’expérience douloureuse que nous avons eue au Cameroun», a déclaré le président de la Confédération africaine de football (CAF) lors d’une longue conférence de presse, à Abidjan.

En 2022, lors du 8e de finale entre le Cameroun et les Comores, huit personnes étaient mortes dans une bousculade aux portes du stade d’Olembé, au nord de Yaoundé. «L’accident du Cameroun était tout à fait évitable», a reconnu M. Motsepe, président de la CAF depuis 2021. Sur les questions de sécurité, les autorités ivoiriennes ont assuré être prêtes avec plus de 17.000 éléments des forces de l’ordre déployés pour la compétition. Le gouvernement ivoirien a par ailleurs investi près d’1,5 milliard de dollars pour divers projets d’infrastructures, notamment la construction du stade d’Ebimpé (60.000 spectateurs) en banlieue d’Abidjan qui doit accueillir samedi le match d’ouverture entre la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau, ainsi que la finale le 11 février.

C’est la première fois depuis 1984 que la Côte d’Ivoire organise le tournoi. «Notre objectif est de faire du football africain, un football de classe mondiale», a lancé M. Motsepe. Au total 24 équipes vont s’affronter lors de cette CAN dans six stades répartis dans cinq villes : outre la capitale économique Abidjan, les matches se dérouleront à Yamoussoukro (centre, capitale administrative), Bouaké (centre), Korhogo (nord) et San Pedro (sud-ouest).