Le match de Ligue Europa entre Villarreal et l’OM prévu jeudi à 18h45, a été classé à haut risque par les autorités espagnoles, ce qui a poussé le maire de la ville à fermer plusieurs établissements scolaires dans l’après-midi, la «meilleure solution» selon lui.
Autour de 1200 supporters marseillais sont attendus jeudi à Villarreal pour ce 8e de finale retour de Ligue Europa. À l’aller, l’OM s’est imposé 4-0.
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Dès mercredi, plusieurs médias espagnols ont annoncé que le maire de la ville avait décidé d’anticiper à 15H00 la fermeture de six établissements scolaires de la ville.
«Nous avons été informés par une commission du ministère de l’Intérieur du gouvernement espagnol que le match était classé à haut risque, avec un triplement des effectifs de police déployés», a expliqué José Benlloch Fernandez, maire de Villarreal, à trois médias français dont l’AFP.
«Nous sommes une petite ville et autour du Stade de la Céramique, il y a trois écoles et trois crèches qui sont à quelques centaines de mètres. Les supporters de l’OM vont arriver, escortés, à l’heure où les parents viennent chercher les enfants», a-t-il ajouté, évoquant «17 cars de supporters».
«Cela peut créer des problèmes de sécurité et nous avons pensé que la meilleure solution était de suspendre les cours à partir de 15H, pour que les gens puissent vivre tranquillement une belle journée de sport», a-t-il ajouté.
«On vit dans une petite ville, avec un club de première division qui fait notre fierté et un stade qui peut accueillir la moitié de la population, c’est-à-dire 24.000 personnes sur une ville de 51.000 habitants», a-t-il également expliqué.
«Je suis convaincu que si le match avait été à 21H, sans impact sur la sortie des écoliers, les choses auraient été différentes. On ne veut stigmatiser personne, simplement l’horaire est très compliqué. C’était la décision la plus sage», a-t-il conclu.
Après l’allumage de plusieurs fumigènes au tour précédent contre le Shakhtar Donetsk, les supporters marseillais sont sous la menace d’une interdiction de déplacement de la part de l’UEFA en cas de récidive.
