Quelques jours après la polémique autour des deux motos ayant bloqué l’attaque de Tadej Pogacar sur Jonas Vingegaard dans la montée du col de Joux Plane samedi, la course a une nouvelle fois été émaillée par un incident qui a eu des conséquences sur le final de l’étape.

Tadej Pogacar ayant lâché prise à 15 kilomètres de l’arrivée, Jonas Vingegaard avait accéléré pour augmenter son avance et filer vers un sacre à Paris avec l’espoir de pouvoir accrocher une deuxième victoire de rang au lendemain de sa démonstration dans le chrono vers Combloux.

Mais la chasse à Felix Gall, parti seul dans l’interminable col de la Loze (28,1 km à 6%), a tourné court. En pleine ascension avec son coéquipier Wilco Kelderman, Jonas Vingegaard a été contraint de subitement ralentir le rythme et même de poser le pied à terre.

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Devant lui, une moto piégée par les terribles pourcentages de la route étroite (24% à certains endroits !) s’est retrouvée à l’arrêt dans un virage en épingle. Plusieurs véhicules ont été pris au piège, bloqués, dont une voiture officielle du Tour de France. Quelques secondes de perdues pour le coureur danois, reparti aussitôt, mais qui a certainement dit adieu à ses chances pour la victoire d’étape même s’il semblait être parti avec un retard très conséquent sur l’Autrichien.

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A l’issue de la journée, Thibaut Pinot (11e de l’étape) a poussé un coup de gueule contre l’organisation et un nouvel incident qui aurait pu, selon lui, très mal tourner : «Ce qui m’a le plus choqué c’est la course arrêtée à cause des motos et de la voiture, une moto aurait pu me tomber dessus c’était honteux. Je suis resté bloqué au moins 30 secondes, j’avais les motos qui me tombaient dessus quasiment, c’était n’importe quoi. C’était tellement raide que des motos ont dû caler. On laisse passer les voitures alors qu’il y a 15 secondes entre les groupes, il y a des choses que je ne comprends pas.»

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