Le procès de l’homme soupçonné d’avoir lancé le pétard ayant explosé près du gardien clermontois Mory Diaw lors du match de Ligue 1 Montpellier-Clermont et de celui qui lui aurait fourni le projectile a été reporté jeudi au 2 mai 2024.

Le tribunal correctionnel de Montpellier a décidé de ce report en raison de l’indisponibilité d’un des avocats de la défense. Les deux hommes, présents au tribunal jeudi, resteront d’ici-là sous contrôle judiciaire, avec notamment l’interdiction de paraître dans une enceinte sportive.

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Cette rencontre de la 8e journée de Ligue 1 entre Montpellier et Clermont le 8 octobre avait été définitivement arrêtée à la 91e minute de jeu après qu’un pétard lancé depuis les tribunes eut explosé tout près du gardien de but de Clermont. Le club héraultais menait alors 4-2.

Le gardien auvergnat, international sénégalais, s’était alors couché en portant la main à une oreille, avant d’être évacué sur une civière. Il avait reçu un jour d’incapacité totale de travail (ITT).

Sur le plan sportif, le match sera rejoué à huis clos mercredi 29 novembre sur la pelouse du MHSC, qui s’est vu retirer un point par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP).

L’homme soupçonné d’avoir lancé le pétard, qui a reconnu les faits, est poursuivi pour «violence avec usage ou menace d’une arme ayant entraîné une ITT de moins de huit jours» lors d’une manifestation sportive et «usage de fusée ou artifice dans une enceinte sportive».

Le second homme, suspecté d’avoir remis le pétard au premier –ce qu’il dément–, est lui poursuivi pour «détention de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d’une manifestation sportive».

«Il y a de l’écoeurement, de la désillusion et de la tristesse», avait regretté après l’incident le président montpelliérain Laurent Nicollin, déplorant le geste d’une «personne isolée (qui) peut pénaliser une équipe».

Le football français est marqué depuis le début de la saison par une liste sans précédent d’incidents, dont le caillassage du car de l’Olympique lyonnais à Marseille, qui a entraîné le report du match OM-Lyon et la blessure de l’entraîneur lyonnais Fabio Grosso.