«Je pense que ça a été les meilleures premières 35 minutes que j’ai vues cette saison». Luis Enrique n’a pas seulement apprécié le résultat, mais la manière aussi, mercredi, lors de la victoire 3-1 face à Nice, en quarts de finale de Coupe de France. «On s’est créé beaucoup d’occasions et on dominait parfaitement le match à ce moment-là. Mais le football est parfois curieux et très injuste, il suffit d’une action et on encaisse un but de façon assez étrange. Ça crée une période de doute et l’adversaire remonte, retrouve le moral, pense qu’il peut égaliser. Et ils auraient d’ailleurs pu égaliser à ce moment-là. Ça aurait été injuste mais il n’y a pas de justice dans le football… En deuxième période, on a été concentré, supérieur à cet adversaire. On aurait pu marquer encore plus. Cela reflète notre supériorité face à un très bon adversaire. Ça va nous servir pour améliorer le pressing, la possession, l’efficacité devant le but… C’est un match très complet, je suis très content», savoure l’Espagnol, dont l’équipe est en lice sur tous les tableaux (L1, C1 et Coupe de France).

Luis Enrique appelle d’ailleurs ses joueurs à rester «humbles» tout en «n’ayant peur de personne». Une préférence en vue du tirage de la Ligue des champions ? «Je ne vous le dirai pas, mais en revanche, je sais que personne ne souhaitera tomber sur le PSG», a-t-il indiqué. Verdict vendredi à partir de midi. Les adversaires potentiels ? Trois clubs espagnols (Real, Atlético, Barça), deux anglais (City, Arsenal) et deux allemands (Bayern, Dortmund).

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Une chose est sûre : même s’il n’est pas toujours compris, le turnover perpétuel imposé par Luis Enrique permet à l’équipe parisienne d’avancer, de faire en sorte que tous les joueurs soient concernés et prêts à performer quand on fait appel à eux. «Lucho», lui, ne prête pas attention aux états d’âme des joueurs : «C’est normal que les joueurs qui jouent moins ne soient pas contents. Si tu demandes à ceux qui étaient sur le banc et ceux qui ne sont pas rentrés sur le terrain, ils doivent être très en colère, mais l’objectif est que l’équipe gagne, que les joueurs, quand ils signent au club, soient prêts à donner leur maximum. Ça se fait en match mais aussi à l’entraînement, je suis très attentif à ce qui se passe à l’entraînement. Ce n’est pas une ONG, c’est un club de foot de très haut niveau et les joueurs doivent donner leur maximum. Si le coach a confiance en toi, très bien, sinon, entraîne-toi encore plus fort, prépare-toi mieux et profite des minutes que je te donne. C’est le très haut niveau. Que ça plaise ou non, ça m’est égal». Jusqu’ici, ça marche.