Quel avenir pour la Super Ligue ? Alors qu’A22, promoteur de la compétition, a présenté ce jeudi les contours de son projet – à la suite de l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) -, de nombreux clubs majeurs du Vieux Continent l’ont publiquement fustigé…et annoncé qu’ils n’y prendraient pas part. C’est le cas entre autres du Paris SG, de l’Olympique de Marseille, de Manchester City, de Manchester United, d’Arsenal, de l’Atlético Madrid, du Séville FC, du FC Bayern Munich, du Borussia Dortmund, de l’Inter Milan, ou encore de l’AS Rome. Plus généralement, pour le moment, seuls le Real Madrid, le FC Barcelone et le SSC Naples se sont dits prêts à participer à la ligue (semi-)fermée.
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Sauf qu’à en croire l’un des promoteurs de la compétition, certains clubs – et pas qu’un peu – auraient donné leur accord en secret, tout en tenant un discours opposé publiquement. «On en a beaucoup [qui ont dit oui, ndlr], parce qu’il y a beaucoup de pression. Il y en a énormément qui ont fait des déclarations aujourd’hui [jeudi, ndlr], et qui nous ont appelé avant et après pour nous dire: ‘On a été obligés de le faire’. Obligés par les gens qui contrôlent le football et le monopole», a assuré Anas Laghrari, l’un des cofondateurs d’A22, dans un entretien accordé à RMC Sport ce jeudi. Avant d’apporter des précisions sur ces formations : «Ce sont tous des clubs qui ont des problèmes de fair-play financier, qui peuvent être sanctionnés à tout moment, qui sont vulnérables. Alors on profite de leur vulnérabilité», a-t-il indiqué. Il faudra sans doute attendre encore (un peu ?) pour en savoir davantage. Une chose est certaine, la Super Ligue devrait continuer de faire parler d’elle dans les prochains jours.
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