« Il n’est pas au mieux de sa forme, bien évidemment à l’image des résultats de son club certainement. Kylian, avec tout ce qu’il est capable de faire, l’influence sur son équipe, ça a une grosse incidence. Est-ce que c’est sa période estivale où il n’a pas eu une préparation classique ? Je n’ai pas d’inquiétudes sur Kylian, son envie, son état d’esprit de compétiteur. Lui-même ne peut pas être satisfait de ce qu’il fait. Même quand il fait des choses bien, il a envie de faire mieux. Il y a encore des matchs ce week-end et les deux matchs avec la France. (Sur son silence médiatique en tant que capitaine des Bleus) Cela lui appartient. Vous pouvez lui demander, il pourra être amené à prendre la parole s’il le souhaite.»

« Je vous l’avais déjà un peu annoncé (lors du dernier rassemblement). Il y a une question de concurrence, mais ce qu’il réalise à ce poste-là, ou il n’avait pas joué la saison derrière, est intéressant. Jonathan joue plus régulièrement avec ses propres qualités. On a envie de le revoir avec nous. »

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« Entre Jules et Benjamin, celui qui est réaxé est Benjamin Pavard. Il a plus de difficulté à ce poste de latéral. Il n’y joue plus à l’Inter. Jules l’occupe un peu plus à Barcelone. »

«La dimension internationale vient avec ce qu’il fait. Déjà marquer des buts, c’est très important en Italie. Il a une belle progression devant lui, je lui dis, son père (Lilian) aussi, et il le savait, mais en Italie, un attaquant est surtout là pour marquer des buts. Il doit faire en sorte que son compteur soit encore plus élevé.»

«Cela ne m’agace pas. Si en plus de tout ce qu’il fait très bien, à savoir déstabiliser les défenses, il ajoute de l’efficacité, c’est mieux forcément. Contre Newcastle, il a deux bons gestes qui se jouent à quelques centimètres. Cela peut arriver qu’il ait un peu moins de précision dans le dernier geste dans la surface. Il le sait Ousmane. Sil arrivait à concrétiser tout ce qu’il fait par des buts, cela prendrait plus de valeur et de poids. Je ne lui enlève pas cette capacité à déstabiliser l’adversaire, cela demande des efforts, des sprints assez longs, le palpitant qui monte. Avoir la justesse technique après un effort est plus difficile. Il sait où il a une marge de progression.»

«C’est un attaquant mais qui évolue, depuis novembre et la Coupe du monde, dans un registre un peu plus bas. À Madrid, il joue dans un système avec 2 attaquants axiaux. Mais avec son profil, Antoine peut évoluer dans différentes zones. Avec son volume de jeu, il rentre en connexion avec les autres. À chaque fois, il se passe des choses intéressantes dans la créativité et le lien entre l’aspect offensif et défensif.»

« Je ne prends pas de joueur à Thierry (Henry, sélectionneur des Espoirs). Warren, avec ce qu’il réalise depuis le début de saison, c’est fort. J’échange avec Thierry. C’est potentiellement très intéressant. Aujourd’hui, il est en capacité d’être dans cette liste (des A). Il a un rôle très important au PSG et en Espoirs, et avec nous ce serait en dessous. La priorité, je la laisse à «Titi» et aux Espoirs. Mais s’il continue comme ça, c’est un candidat sérieux pour avoir un rôle au milieu de terrain (chez les A). il a une maturité incroyable.»

«Il a une efficacité très bonne par rapport au temps de jeu qu’il a. Il est décisif quand il rentre. J’espère qu’il aura le plus de temps de jeu possible, de commencer les matches. C’est intéressant. On est attentif, mais il y a des étapes à franchir. Entre lui et Warren, il y a des différences importantes avec l’un titulaire indiscutable au PSG et lui au Bayern Munich. Il optimise le temps de jeu qu’il a.»

«J’ai déjà répondu, cela ne m’inquiète pas, mais sans vouloir enlever la qualité de Grosso (OL) et Gattuso (OM), la considération que l’on donne aux entraîneurs français est infime. Il y a les gens qui décident bien sûr, mais aussi une analyse qui n’amène pas à choisir des entraîneurs français. C’est regrettable. Certains d’entre eux sont obligés ou choisissent des destinations exotiques. Ce n’est pas une tendance qui me donne le sourire. Est-ce que ça changera ? Je ne suis pas là pour juger les compétences des techniciens étrangers, mais je trouve que les coachs français sont sous-cotés.»

«Je ne m’avance pas trop, mais je ne serai pas devant le micro en 2030 (sourire). Que voulez-vous que je vous dise ? Ce sont des sujets hypersensibles. Le moindre mot peut faire parler. Il faut faire en sorte de concilier les intérêts des uns et des autres. Je ne vais pas faire de la démagogie. On a eu des débats avant la Coupe du monde au Qatar. Il y en aura beaucoup pour celle de 2026, encore plus en 2030. S’il y avait une solution de pouvoir concilier tous les intérêts, ce serait la meilleure solution.»