Aujourd’hui, alors que le projet Ineos n’a jamais correspondu à celui présenté, il estime avoir instauré une nouvelle cohérence interne. Et l’annonce de son départ serait, selon différents médias et différentes sources proches du club, une question de jours.
Après avoir mis en place à Nice une méthodologie générale de travail, avec un important département performance et un solide département médical, il est presque parvenu, en deux mercatos, à solder les nombreuses erreurs de casting issues de la période de flou qui l’avait précédé.
La qualité du travail effectué par Florent Ghisolfi pendant trois ans à Lens, puis depuis octobre 2022 à Nice, est désormais reconnu en Europe. Aussi, le contrat que lui propose l’AS Roma, un club de dimension internationale, avec un salaire supérieur n’a pas laissé de marbre le dirigeant corse.
En Italie, Ghisolfi, 39 ans, n’aura ni la même latitude qu’à Nice, ni le temps de prendre ses marques. Il devra être performant dès le mercato estival et créer une rapide symbiose avec l’entraîneur Daniele De Rossi, légende du club qu’il n’a pas recruté. Ghisolfi a toujours travaillé en osmose avec les entraîneurs qu’il a choisis: à Lens avec Franck Haise, à Nice avec Didier Digard, promu la saison dernière à la place de Lucien Favre, puis avec Francesco Farioli, qui lui a rendu hommage vendredi.
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A la question de savoir si son futur était lié à celui de son directeur sportif, Farioli a répondu avec finesse, tout en restant assez flou. «Ce qui est sûr, c’est que le passé de Florent a été important pour le mien, a-t-il dit. Si je suis là, c’est en grande partie grâce à lui. Il a pensé à moi, écouté mes idées, pris la responsabilité d’offrir à un coach aussi jeune l’opportunité d’entraîner Nice. A la question de savoir si le futur de Florent est important pour mon futur, je réponds: oui. Car son passé a fait mon présent et implique des conséquences sur mon futur. Sans lui, je ne serai pas là, a-t-il encore précisé. Son apport dans ma vie a été très grand. Depuis juin, il a eu une influence totalement positive», a-t-il évoqué en conférence de presse.
Nice a en effet offert à Farioli l’exposition qu’il recherchait. A 35 ans, sa cote a grimpé en flèche. Il a répondu aux objectifs du club et gagné par ses principes de jeu du crédit auprès de ses pairs, en témoignent les propos élogieux de Luis Enrique après la victoire parisienne mercredi.
Son départ de Nice, où il est sous contrat jusqu’en 2025, n’est pourtant pas encore totalement acté. L’Ajax Amsterdam lui propose un projet intéressant mais il changerait encore de pays et devrait reconstruire une équipe en crise. A Nice, il jouerait l’Europe au sein d’un club où il a désormais ses marques et pourrait asseoir ses principes et confirmer son niveau.