Toujours prompt à prendre position sur des sujets de société, Éric Cantona a évoqué le conflit israélo-palestinien par le biais de ses réseaux sociaux mardi. «Free Palestine» (liberté pour la Palestine), a partagé l’ancien footballeur français dans une story Instagram, avant de publier un long message dans lequel il tente de nuancer la position de ceux qui réclament cette liberté pour les Palestiniens.
«Défendre les droits humains des Palestiniens ne veut pas dire être pro-Hamas, rappelle Cantona. Dire “liberté pour la Palestine” ne veut pas dire être antisémite or “vouloir que tous les Juifs disparaissent”.» Selon l’ancien attaquant des Bleus, âgé de 57 ans, «liberté pour la Palestine» signifie «liberté pour les Palestiniens de l’occupation israélienne qui les a volés de leurs plus basiques droits humains depuis 75 ans».
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Cela veut aussi dire «d’arrêter d’enfermer 2,3 millions de Palestiniens, dont la moitié sont des enfants, dans la plus grande prison à ciel ouvert au monde», et «de mettre un terme à l’apartheid imposé par le gouvernement israélien». Enfin, pour Cantona, «liberté pour la Palestine» signifie aussi «donner aux Palestiniens le contrôle sur les infrastructures basiques de leur territoire».
En 2021, Cantona avait fait la publicité de l’association «Hoping Foundation» qui cherchait à récolter «des aides pour soutenir les interventions d’urgences à Gaza de l’Association d’aides médicales à la Palestine». L’année dernière, il avait porté un maillot spécial dont les fonds récoltés par la vente étaient destinés à des réfugiés palestiniens.
Également en 2022, Cantona avait annoncé qu’il ne regarderait «pas un seul match» de la Coupe du monde au Qatar, dénonçant notamment les milliers de morts sur les chantiers des stades. Ancien joueur d’Auxerre, Marseille ou encore Manchester United, Cantona a gardé ses distances avec le monde du football depuis sa retraite en 1997. Il s’était tourné vers le beach soccer, occupant le poste de sélectionneur de l’équipe de France entre 2004 et 2011.
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