Une histoire de penalties et un scénario de dingue, c’est ainsi que s’est achevée la première demi-finale d’une CAN 2024 qui fera forcément date. Et cette fois, c’est bien le favori qui s’est imposé. Attendu au tournant, le Nigeria s’est imposé aux tirs au but face à l’Afrique du Sud (1-1, 4-2 aux t.a.b) pour composter le premier ticket pour la finale. Les Super Eagles affronteront la Côte d’Ivoire ou la République démocratique du Congo, qui s’affrontent à 21h (à suivre en direct commenté).
Emmenés par un Victor Osimhen un temps annoncé forfait et inquiété par ses abdominaux dès la première minute du jeu, les Nigérians ont finalement eu le dernier mot face à de valeureux Sud-Africains, invités surprises mais méritants à ce stade de la compétition. Ce sont même les «Bafana Bafana», fort de leur collectif façonné au quotidien (7 titulaires issus de la même formation des Mamelodi Sundowns), qui ont été les plus dangereux dans une première mi-temps ouverte mais sans occasion franche, hormis pour Evidence Magokpa, mis en échec par Stanley Nwabili (39e), futur héros de la rencontre.
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Et ce n’est pourtant pas le gardien nigérian qu’on attendait, mais plutôt son homologue Ronwen Williams. Fabuleux lors d’une séance de tirs au but face au Cap-Vert au tour précédent (4 arrêts sur 5), le capitaine sud-africain était pourtant battu dans l’exercice par William Troost-Ekong, tout heureux de voir son tir au but passé sous le ventre de son vis-à-vis (66e). Un penalty provoqué par l’inévitable Osimhen, intenable et finalement récompensé par le but du break en contre-attaque (85e).
C’était sans compter sur l’intervention du VAR et d’une CAN au penchant romanesque. But annulé pour une faute… dans la surface opposée. Penalty évidemment transformé par Mokoena derrière (90e). Direction deux périodes de prolongation où on a frisé le K.O. de tous les côtés, notamment via Osimhen (101e, 106e), toujours en échec avant de sortir. Une nouvelle intervention du VAR a privé le Nigeria d’un pénalty, car le sens de l’histoire envoyait ces deux équipes aux tirs au but.
Et à la fin, ce n’est pas toujours Williams qui gagne. Battu à chaque tentative nigériane, le capitaine des Bafana Bafana ne faisait plus de miracles. En face, Stanley Nwabili partait du bon côté trois fois sur quatre, détournant deux tentatives sud-africaines, dont celle de Mokoena, qui avait égalisé dans le même exercice. La dramaturgie avait choisi son camp, et on retrouvera le Nigeria en lice pour une quatrième couronne continentale dimanche.