La baisse de la natalité en France a été vertigineuse en 2023, le nombre de naissances reculant de 6,8% par rapport à la dernière mesure. Face au constat, Emmanuel Macron a annoncé lors d’une conférence de presse à l’Élysée mardi qu’«un grand plan de lutte contre ce fléau sera engagé pour permettre justement ce réarmement démographique». Invitée de la matinale de TF1 ce jeudi, Sandrine Rousseau a estimé qu’il n’y avait «pas d’enjeu national à faire des enfants».
«Ce type de discours, on l’a vu dans les pires périodes de notre pays, où on prenait les ventres des femmes comme de la politique publique, critique la députée écologiste. L’utérus appartient aux femmes et elles font ce qu’elles veulent avec.»
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L’élue EELV est par ailleurs revenue sur un tweet controversé, publié après la nomination de Gabriel Attal au poste de premier ministre. «Gabriel Attal est juif et gay. Très bien. Aucune attaque, de près ou de loin, de manière directe ou indirecte, là-dessus. Jamais.», écrivait-elle alors. Si elle assure avoir voulu «dénoncer les attaques antisémites» à l’égard du nouveau locataire de Matignon et le «défendre», Sandrine Rousseau a jugé la formulation de son message «maladroit». «Je continuerai à le défendre là-dessus», a-t-elle renchéri.
La députée écologiste, qui a passé la nuit de mardi à mercredi dans la rue aux côtés de plusieurs élus de gauche pour alerter sur les conditions des sans-abri au cours de la vague de froid qui s’est abattue sur la partie nord de la France, s’est attaquée aux annonces de sobriété écologique formulées par Emmanuel Macron. «On est dans une période d’inflation, où les gens n’ont plus de quoi manger, de quoi se chauffer, de quoi se loger. C’est la pire des transformations écologistes et des sobriétés énergétiques puisque (les citoyens touchés) sont ceux qui n’ont pas moyen de payer leur facture d’électricité. C’est une honte de faire ça», a-t-elle lancé.