Les nominations de la cérémonie des Molières a eu lieu, ce jeudi matin, dans un des salons de l’Hôtel de Ville de Paris. Pour les annoncer et les commenter, derrière une longue table sur laquelle trônait la statuette de Poquelin: Jean-Marc Dumontet -producteur de spectacles et propriétaire d’une demi-douzaine de salle de théâtre-, Michel Field -directeur de la culture et du spectacle vivant à France Télévision-, et Alexis Michalik, artiste de premier plan, qu’on ne présente plus. Il est, cette année, le président de la cérémonie, autant dire qu’il saura faire valser avec son sens inné du rythme la soirée prévue fin avril.
Lorsqu’il prit la parole, il tint ce discours bien rafraîchissant, il entend bien rompre la monotonie de ce genre de soirée interminable où les congratulations coulent comme de l’eau tiédasse. Il dit: «Je suis bien content de présider cette cérémonie mais qu’est-ce que je peux vous promettre? Eh bien, je ne serai pas tout seul, je serais avec ma troupe de cette année qui fera des interventions sur scène, il y aura de la musique, etc. Vous verrez cette troupe dans une bande annonce qui sera diffusée dans quelques jours sur France TV. Je ce que j’aime, c’est le rythme et la troupe. J’essaierai de faire en sorte que cette cérémonie ne soit pas trop longue. Est-ce qu’elle sera drôle ? On verra (…). On a la chance en France d’avoir un théâtre extrêmement vivant alors pendant deux heures on va tenter de passer un moment agréable, faire de l’entertainment. »
En résumé, essorage des remerciements et tempo soutenu. Mais venons-en aux nominations. Se détachent avec 5 nominations, Glenn, naissance d’un prodige d’Ivan Calbérac, Big Mother de Mélody Mourey et Je ne cours pas, je vole! d’Élodie Menant; 4 nominations pour Lorsque l’enfant paraît de Michel Roussin, Le Bourgeois gentilhomme de Molière et Les Poupées persanes d’Aïda Asgharzadeh. Pour plus de détails, voilà la liste complète des nominations :