C’est un moment attendu par les Français qui s’impatientaient de planifier leurs vacances d’été. C’est aussi une date que guettaient les spectateurs des Jeux olympiques qui peuvent enfin organiser leurs déplacements entre les villes hôtes. Ce mercredi 13 mars à 6 heures du matin, la SNCF a ouvert à la réservation ses TGV inOui en France et Intercités jusqu’au 11 septembre. Les billets de Ouigo Grande vitesse sont quant à eux en vente jusqu’au 14 décembre. Pour les autres services (Eurostar, TGV Lyria, TGV inOui vers l’étranger…), les dates d’ouverture diffèrent et sont détaillées sur SNCF Connect.

Pour avoir la garantie de trouver les places au meilleur prix, mieux vaut réserver sans attendre. Mieux vaut aussi anticiper un maximum pour simplement trouver des disponibilités, certains trains pouvant afficher complet en quelques heures, notamment au début des vacances scolaires et des ponts du 14 juillet et du 15 août. Vers la mer ou la montagne, en France ou au-delà, sélection de trois destinations où se rendre en train cet été.

S’endormir dans la capitale et se réveiller dans les Alpes, c’est possible avec le train de nuit Paris-Briançon. Au petit matin, l’Intercités s’arrête dans plusieurs gares de la Drôme et des Hautes-Alpes qui servent de points de départ pour des randonnées.

À Embrun, on profite des sports nautiques sur le lac de Serre-Ponçon. À Mont-Dauphin – Guillestre, direction, au choix, le parc naturel régional du Queyras ou le parc national des Écrins, ce dernier étant également accessible de la gare suivante de L’Argentière-les-Ecrins. Enfin, Briançon se situe à deux pas de la station de montagne de Serre Chevalier. Des bus permettent d’accéder au pied de la Meije ou à la vallée de la Clarée dont les 300 km de sentiers traversent deux villages authentiques (Névache et Val-des-Prés) et une multitude de lacs d’altitude.

Siège inclinable à partir de 19 €, couchette à partir de 29 €. Possibilité de privatiser un compartiment à partir de 150 €. Les Intercités de nuit quittent quotidiennement Paris-Austerlitz vers 21 heures et arrivent à Briançon vers 8h30.

Des températures généralement plus clémentes que dans le reste du pays, un littoral d’une beauté sauvage exceptionnelle… Voyager en Bretagne l’été réserve de belles surprises. Au départ de Paris et de Rennes, huit TGV inOui (à partir de 49 € l’aller simple sans carte) et un Ouigo (à partir de 19 €) desservent plusieurs villes du nord de la Bretagne comme Saint-Brieuc et Morlaix avant d’atteindre la pointe du Finistère (environ 3 heures 45 de trajet depuis Paris).

Si les amateurs d’art et de patrimoine militaire s’attarderont à Brest, les voyageurs en quête de nature embarqueront dans un bateau de la compagnie Penn Ar Bed en direction des îles d’Ouessant et de Molène. Sur ces confettis marins du bout du monde, qui aiment se décrire comme les «dernières terres de Bretagne avant l’Amérique», tout se fait à pied et à vélo. Sans quitter le continent, la presqu’île de Crozon se distingue par ses falaises et ses plages appréciées des surfeurs.

Alors que la SNCF assure habituellement deux allers-retours quotidiens entre Paris et Barcelone, la compagnie ajoute une liaison supplémentaire entre le 6 juillet et le 1er septembre. Ce TGV inOui saisonnier part de Paris à 6h38 pour arriver dans la capitale catalane à 13h39 (les deux autres partent à 9h42 et 14h42 pour sept heures de trajet). Grâce à ce démarrage matinal, il est possible d’aller au-delà de la Catalogne et d’arriver au sud de l’Espagne, en Andalousie, le soir-même (vers 21 heures). À Barcelone, la Renfe propose des liaisons directes jusqu’à Séville et Málaga. Les compagnies Ouigo et Iryo se rendent aussi vers ces destinations mais avec une correspondance à Madrid.

Si la SNCF promet des billets à partir de 39 € sur la liaison Paris-Barcelone, n’espérez pas trouver un billet à un tel prix pendant l’été. Pour un départ début juillet, viser au minimum 150 € l’aller simple avec la carte Avantage… À noter que depuis l’été 2023, l’espagnol Renfe relie Barcelone au départ de Lyon ainsi que Madrid au départ de Marseille, le tout en desservant des villes comme Nîmes et Montpellier. Pour un Lyon-Barcelone direct début juillet, compter une soixantaine d’euros au minimum en réservant sur renfe.com.

À écouter – Où voyager en 2024 ?

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