«Je reste persuadé qu’on leur a donné 19 points trop facilement. C’est trop ! On ne peut s’en prendre qu’à nous-même. (…) Quand tu revois le match, tu peux penser qu’il y a des actions qui auraient pu être mieux gérées (par l’arbitre). À chaud, tu peux être énervé. Mais si on n’avait pas pris 19 points trop facilement, on n’en parlerait pas. À chaud, on avait certainement envie de se trouver cette excuse-là. Mais aujourd’hui, il faut qu’on apprenne de nos erreurs.»

«Quand tout le monde te dit «il est parti avant», tu as envie de le dire aussi. Je crois que, selon la règle exacte, ses pieds doivent être derrière la ligne. Au moment où il part, il a le pied sur la ligne. Encore une fois, on peut incriminer Ben O’Keefe, mais si l’arbitre vidéo avait eu envie de revoir l’image et considéré qu’il y avait faute. (…) Ce sont 2 points qui auraient pu nous faire gagner. Je me dis que ça va peut-être m’arriver une seule fois dans ma carrière. Et c’est tombé ce jour-là. C’est comme ça. Ce n’est pas pour m’enlever des responsabilités, mais je continue à dire que si on n’avait pas pris 19 points… (…) Partout où je vais, c’est la première chose dont on me parle. Encore ce week-end, des supporters de Perpignan criaient «attention Kolbe». Ça va me suivre un moment. Mais ce n’est pas quelque chose qui me perturbe.»

«Quand on se prépare, qu’on attend un événement comme celui-là des mois et qu’au final la chute est terrible, que l’élimination fait mal, il n’y a pas de honte à pleurer. (…) Notre objectif était d’être champions du monde. On n’a pas réussi à l’être. On ne l’oubliera jamais. On aura toujours un petit pincement au cœur. Mais ce n’est que du sport. Quand on voit tout ce qui se passe dans le monde actuellement, il faut relativiser… (…) Si tu restes sur ce qui s’est passé, tu n’avances pas. Même si dans quinze ou vingt ans on nous parlera sans doute encore de cette défaite, il faut la mettre de côté.»

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