«Ce n’était pas un match facile à aborder, on sortait d’un très grand match en Angleterre, on n’avait plus notre destin entre nos mains. Il fallait trouver d’autres leviers de motivation. On a parfois été très dominants, parfois très dominés. (…) Le challenge d’être à fond tous les matches, pendant cinq matches, c’est très dur. On l’a vécu l’année dernière, c’était génial mais on se rend compte que ce n’est pas facile à faire chaque année. On a mis un peu de temps à entrer dans le Tournoi. Si on avait joué l’Irlande plus tard, est-ce qu’on aurait fait un meilleur résultat ? Je ne sais pas. On a eu du mal à être très constants.»
«Ce qui manquait surtout, c’est l’implication. On n’était pas encore bien réveillés. On peut parler de la notion tactique, physique… mais, la réalité, c’est qu’on n’avait pas encore « switché », on n’était pas encore entrés dans la compétition. Faire un match accroché contre l’Italie, perdre en Irlande, ça nous a remis un peu à notre place et on s’est rappelé que rien n’est acquis. Ça nous a fait du bien pour la suite.»
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«On a eu du mal à démarrer. On a été piqués par deux premiers matches pas totalement aboutis, c’était une piqûre de rappel et ça nous a lancés pour la suite. Ce sont des scénarios qui peuvent se produire à la Coupe du monde donc c’est enrichissant pour le groupe.»
«C’était un match spécial. J’ai vécu là-bas pendant quatre ans, c’est là-bas que j’ai passé les échelons du rugby professionnel. Quand je suis arrivé, à 18 ans, j’avais en tête de devenir joueur pro donc c’était un peu un flash-back de tout ce que j’ai vécu, du moment où je suis arrivé jusqu’à où je suis maintenant. C’était la Marseillaise la plus émouvante que j’ai vécue. C’était vraiment un beau moment. C’était un match qui avait beaucoup de sens pour moi.»
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«Je n’aime pas trop cette notion d’installé, pas installé. Je me sens bien dans le groupe, je me sens bien sur le terrain. On a vraiment un bon groupe qui travaille bien ensemble, qui vit bien, on fait de bons matches et c’est plutôt comme ça que je l’aborde. Je prends beaucoup de plaisir à être ici, c’est le cas pour tout le monde. C’est génial ce qu’on vit.»
«(Je me projette) un petit peu. Pas trop. C’est vrai que ça prend plus de place parce que, forcément, ça se rapproche et c’est notre prochaine échéance avec l’équipe de France. On l’a un petit peu en tête mais on était très concentrés sur nos matches pendant le Tournoi. On n’était pas trop dispersés. Là, on commence un peu à se projeter mais la saison est encore longue en club. On y pense forcément de plus en plus mais ça reste un peu loin.»