«Est-ce le match le plus important de mon mandat ? Le passé, c’est dans les mémoires. Je suis focalisé sur le rendez-vous qui arrive, face à cet adversaire… Ils sont champions du monde. C’est une équipe qui nous a beaucoup inspirés, on les a beaucoup suivis pour comprendre leur vision, leur engagement. Ils portent en eux le symbole d’un pays que nous aimons. J’ai vécu là-bas, j’ai beaucoup appris. Jouer contre cette équipe à Paris, c’est quelque chose de magnifique. L’enjeu est de jouer simplement au rugby avec plaisir, en équipe, avec ambition. On a envie de relever ce défi.»

«On est toujours nerveux… Ce serait mentir de dire qu’on ne ressent pas de tension. C’est ce qui fait le sel de ces instants, ce sont des instants rares. Mais on essaie de bien les vivre et d’avancer avec beaucoup de joie, de plaisir, de bonheur, de détermination aussi.»

«Tactiquement, on ne va pas trop s’avancer, on va garder ce qu’on a préparé pour le match de dimanche. Mettre Sekou Makalou sur le banc ? C’est pour avoir, en fonction du scénario, différents leviers. On veut conserver de la puissance, de la vitesse, de l’impact et être présent sur les duels aériens. On a des joueurs qui démarrent qui peuvent nous permettre de couvrir différentes options.»

«Est-ce que nous nous sommes adaptés ? Pour bien connaître l’Afrique du Sud et son staff, nous savons qu’ils ont une approche tactique très pointue et réfléchie. Ils ont toujours un plan très étudié par rapport à l’adversaire. C’est jamais le fait du hasard. Ils nous connaissent très bien. Leur choix d’aligner une composition assez particulière (avec une charnière Reinach-Libbok et Vermeulen en 8) et de poser un banc en 5-3, c’est fondé, c’est réfléchi. Ce sera vraie une partie d’échecs. On a réfléchi à ce qu’ils pouvaient nous proposer. La stratégie est poussée à son paroxysme.»

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«J’ai joué chez eux en 1995 (au sein du False Bay RFC, près du Cap, NDLR). Je les connais bien. Je pense qu’ils s’adaptent toujours. Ils revendiquent leurs points forts, mais ils s’adaptent toujours pour être justes tactiquement. Je connais aussi très bien leur staff (notamment Erasmus et Nienaber, qui ont entraîné le Munster en Irlande, NDLR). Ce n’est pas un hasard si cette équipe performe comme elle performe. C’est très intelligent, très tactique. On est dans le monde de la stratégie, et ce n’est pas pour nous déplaire.»

Propos recueillis en conférence de presse

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