Victor Wembanyama (joueur français des Spurs, après la victoire 132-121 à Phoenix ) : «(sur sa capacité à impacter en fin de match) C’est une obligation si on veut être ambitieux. (…) Chaque match est différent. C’est déjà notre troisième victoire. Chaque match, on essaie de trouver les spots où on peut leur faire mal. Ce soir (jeudi), c’était moi, demain ce sera peut-être quelqu’un d’autre. C’est comme ça que marchent les grandes équipes. Quand vous voulez être une grande équipe, vous devez jouer avec tout le monde. (…) Ça commence par la défense, l’énergie. Ils ont de si bons joueurs offensivement qu’il fallait absolument se concentrer là-dessus. Et ça a marché, spécialement en première période, on a eu une grosse avance. (10 points sur 12 après que Phoenix ait égalisé dans le dernier quart) Quelqu’un doit bien le faire (sourire). Mais demain ce sera l’un de mes coéquipiers. Deux jours plus tôt, c’était Keldon (Johnson). C’est comme ça qu’on fonctionne en tant que groupe et qu’équipe. (…)

J’ai toujours eu des joueurs en face qui voulaient me rentrer dedans. Il y a les meilleurs athlètes du monde en NBA. Jusqu’ici, ça marche plutôt bien… Les records ? Ça me donne envie d’aller encore plus haut et de battre tous ces records. Principal enseignement ? Qu’une avance de 20 points, ce n’est rien. Dans les deux sens. (sur ses trois points en fin de première période) C’est plus de l’instinct. En NBA, il faut faire de grosses actions, essayer de tuer votre adversaire dès que possible, sinon vous n’avez aucune chance, où il y a plusieurs des plus grands talents mondiaux. (…) Je fais des erreurs de rookie, c’est normal. Le coach, sa priorité est de faire gagner l’équipe, il ne peut pas me laisser faire n’importe quoi, mais au final, ça dépend surtout de moi, de mes choix et de respecter ses consignes. C’est ce qui mènera à une grande liberté et de bonnes performances. (…) Si j’ai fait un meilleur match c’est sûrement que j’ai fait de meilleurs choix. Acte de naissance ? Non, mais peut-être que si je reste à ce niveau de performance, on pourra considérer cela comme un début. Français le plus précoce à 38 points ? C’est une fierté.»

Propos recueillis en conférence de presse