Beau week-end pour le volley nantais: au lendemain du premier sacre des «Neptunes» chez les femmes, Nantes Rezé a ouvert à son tour son palmarès, avec la Coupe de France masculine, en battant dimanche nettement Montpellier (3-0: 25-16, 25-22, 26-24) en finale à Paris. Battu en finale en 2017, le club ligérien, issu en 2006 de la fusion de Nantes et de Rezé, confirme sa montée en puissance ces dernières années, particulièrement depuis l’arrivée sur le banc de l’ancien international français Hubert Henno, en 2021.

Deuxième de la saison régulière du championnat l’an passé et cette saison (play-offs en cours), il a dompté du début à la fin Montpellier, qui lui aussi visait une première Coupe de France. Mais les Héraultais n’ont rien pu faire face à la supériorité de Nantes Rezé dans à peu près tous les secteurs, porté par le duo composé du pointu brésilien Chizoba et du prometteur réceptionneur-attaquant Mathis Henno (fils d’Hubert).

Une doublette parfaitement servie par le passeur Anatole Chaboissant, auteur de deux aces dans le 5-0 infligé d’entrée par son équipe et qui a donné le ton de l’après-midi à la halle Carpentier. «Nantes a super bien joué dans tous les secteurs, a fait une entame incroyable. Nous, peut-être qu’on a été un peu pris par l’enjeu», a déclaré le central montpelliérain Nicolas Le Goff au micro de Sport en France. Les deuxième et troisième manches ont été plus accrochées et dénouées en partie par Chizoba.

Le meilleur joueur du championnat en 2023 et 2024 a réussi une série de services qui ont permis à Nantes Rezé de se détacher à 24-21 dans le deuxième set. Et dans l’ultime manche, où Montpellier s’est détaché à 23-21 puis a eu une balle de set (24-23), le Brésilien a offert, d’une attaque pourtant délicate, la balle de premier sacre.

«Ce sont des émotions très fortes comme c’est le premier titre du club. On le voulait vraiment, ça s’est ressenti sur le terrain avec un 3-0 net et précis» a commenté Mathis Henno, qui tentera avec ses équipiers de réaliser le doublé Coupe-championnat.