Insatiable et incroyable Novak Djokovic. Toujours plus haut. Lorsqu’il avait remporté son 23e titre à Roland-Garros en juin, le Serbe avait dépasser Rafael Nada et ses 22 Majeurs. Le voilà à égalité avec Margaret Court et ses 24 sacres. Un record qu’il devrait dépasser en 2024. A 36 ans, il semble plus jeune que jamais. Il redeviendra numéro un mondial lundi et entamera une 390e semaine record à cette place. Tour en haut.

Djokovic a remporté son quatrième US Open en dix finales disputées et a pris sa revanche sur 2021 quand Medvedev l’avait privé de l’exploit de réussir un Grand Chelem calendaire. Et s’il s’est imposé en trois sets, il a dû puiser dans ses réserves. Sur un fil lors d’un deuxième set d’anthologie. Le Serbe a eu besoin de 3h17 d’échanges souvent exténuants pour avoir le dernier mot contre Medvedev qui n’a pas pu saisir sa chance dans le deuxième acte.

Djokovic a mené rapidement 3-0 et a conservé son avantage jusqu’au bout, sans avoir à sauver la moindre balle de break. Changement de décor dans le deuxième set. Medvedev s’est offert sa première balle de break du match, pour mener 5-3, mais Djokovic l’a sauvée d’une exceptionnelle demi-volée croisée amortie. Dans le dur, le Serbe a ensuite sauvé une balle de set à 5-6, mais il a arraché le tie break que Medvedev lui a offert sur une faute directe de revers dans le filet. Le Russe s’est entêté à retourner loin de sa ligne. Et ça lui a coûté cher.

Moins de suspense dans le dernier set. Le numéro un mondial a réussi rapidement le break pour mener 3-1. Après un petit relâchement coupable, il s’est détaché 5-2, avant de conclure pour remporter le 96e trophée de son incroyable carrière. Une nouvelle fois, il a su faire les bons choix dans les moments les plus tendus. En immense champion.